Se relève t’on de t’avoir aimée ?

Article : Se relève t’on de t’avoir aimée ?
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25 novembre 2017

Se relève t’on de t’avoir aimée ?

Drôle de manière de commencer un billet, si c’en est un. Cette recherche de l’article parfait (pure folie) a fini par tuer mon envie d’écrire, le plaisir que je ressentais à le faire. Le sujet que je m’en vais aborder est certes « léger », mais il en vaut, à mon avis la peine.

Se relève-t-on de t’avoir aimée ? Mieux, cesse-t-on un jour de l’aimer ?

J’ai passé une excellente journée hier. Une journée d’une qualité rare puisque cette semaine n’a été qu’une succession de moments pas très heureux. Hier, je me suis amusé comme un fou. J’ai enfin pu m’évader, m’oublier, sortir de ma routine. J’ai bizarrement à mon retour à la maison, eu de la peine à m’endormir, malgré la fatigue.

Je me suis réveillé en sursaut  ce matin cependant. J’avais fait un rêve. Un rêve tellement délicieux que je n’avais plus conscience de dormir.

J’étais à un mariage. Comme très souvent quand je rêve d’un mariage,  je n’étais pas le marié (j’y reviendrai). J’étais arrivé un peu tôt, le temps de passer du temps avec mes amis. Nous avons donc été installés, mon meilleur pote, son épouse, un autre frère du lycée et bien d’autres. Ils s’échangeaient des regards que je n’avais pas remarqués au prime abord. Au bout d’un moment dont je ne saurais apprécier la durée, mon meilleur ami et son épouse se sont décalés d’un siège. Et alors je t’ai vue. Et quelle vue ? Ce sourire, cette voix, toutes ces choses qui me semblaient si loin, qui ne pouvaient plus être qu’un…rêve.

C’était juste magique. D’être réunis, toi, toujours aussi belle (là je ne vois plus mon clavier, juste ton sourire, et Dieu m’en est témoin, il n’y a pas que ça à voir), mes amis, d’être à cette célébration/ consécration de l’amour. De pouvoir te serrer dans mes bras, te parler, passer du temps avec toi. Je crois que je me serai même contenté de te regarder de loin, même sans pouvoir te parler.

Se remet-on de t’avoir aimée ?

Se remet-on d’avoir sincèrement aimé. Se remet-on d’avoir été autant attiré par une certaine dame. De l’avoir regardée de loin et en silence en la dévorant des yeux ? D’avoir frissonné rien qu’au son de sa voix ? D’avoir un jour pris son courage à deux mains et fait le premier pas ? Oublie-t-on les longues heures passées à échanger, à discuter de tout et de rien, faire des projets, rigoler.

Le paradoxe dans cette histoire, c’est que je pensais, j’étais sûr et certain d’avoir tourné la page. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. Je m’interroge surtout parce que de toute ma journée d’hier, rien ne me ramenait à toi. A aucun moment je n’avais pensé à toi.

Je tire peut être des conclusions hâtives mais au risque de me mentir une nouvelle fois, tu es beaucoup plus ancrée en moi que je ne le pensais, tu l’es toujours autant en vérité. Un rêve, qui me procure un bien-être aussi fou est loin d’être anodin.

J’en reviens donc à ma question…se remet-on de t’avoir aimé ? Cher.e.s ami.e.s dites-moi, je veux savoir, ma quiétude en dépend, se remet-on d’un amour sincère ?

Une question me torture à nouveau l’esprit, et au fond, elle me fait peur. Je disais au tout début de mon récit, que nous étions à un mariage. Je n’étais donc pas le marié, mon tour viendra assurément, là n’est pas le sujet. Revenons donc. Quel aurait été mon état d’esprit ce matin, si mon rêve m’avait emmené, non pas au mariage d’ « inconnus », en ta compagnie, mais à TON mariage ?

Que dois-je penser de tout ceci ?

Excellent weekend très cher.e.s.

 

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Commentaires

FATIMATA TOURE
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Euh non... Je ne crois pas non. On ne s'en remet pas toujours.

Marie Bellando-Mitjans
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Cher Cyril,
Quel merveilleux texte, que d’émotions ! Je suis heureuse de te lire. Pour répondre à ta question... Je crains que non, on ne se remet jamais d’avoir aimé à ce point, seulement le temps passe, d’autres rencontres se font... La vie advient, somme toute. En ce qui me concerne, mais cela m’est hautement personnel, je crois qu’à son mariage à elle, j’aurais trouvé je ne sais quels courage ou abnégation pour être sincèrement heureuse de son bonheur. Je pense que tu le serais aussi.
Voilà mes humbles pensées, votre Excellence
;-)