Ceci aurait pu être un billet…(jamais deux sans trois!)
Ceci aurait pu être un billet, oui j’avais vraiment l’intention, au bout de deux années d’essai, de faire quelque chose qui ressemble enfin à un billet. J’y ai tellement pensé et tellement voulu, hélas…
Ceci aurait pu être un billet, LE billet, au risque de passer (encore plus) pour un monsieur imbu de sa personne, cela aurait d’ailleurs mieux valu que de verser dans un « Ctrl+C« , tant décrié et de plus en plus usité, éhonté, hélas…
Ceci aurait pu être un billet, j’ai passé tellement de temps à lire compères et devanciers que je devrais en principe être en mesure d’en pondre un bon gros (caca?) moi aussi, hélas…
Ceci aurait pu être un billet, ceci aurait dû l’être, billet commémoratif de deux années d’aventures, de 24 mois de marche en contresens de la professionnalisation, mais vous aurez de la peine à me croire, j’ai moi même oublié ma date anniversaire, nous sommes au 23 Septembre et pas au 22.
Panne d’inspi est émasculante…
Ceci n’est assurément pas un billet, parce que depuis plus d’un trimestre, je traverse ma première vraie crise (panne) de l’inspiration. Cette fois-ci, ce n’est pas juste dû à la paresse, c’est beaucoup plus profond que ça. La « crise » de paresse, c’est celle pendant laquelle l’inspiration est là, tu as beaucoup d’idées d’articles, que tu commences, mais que tu ne termine pas (le moment viendra bien assez tôt qu’on se dit).
La crise de « l’inspi » (la seule vraie crise), commence quand la femme d’autrui qu’est l’inspiration, se refuse à toi.
Tu auras beau te remettre en cause, revisiter tes techniques d’approche, en apprendre de nouvelles, la sentence demeure inchangée: aucun lait. Ceux qui chaussent du 80 trouveront leurs pointures pendant ce temps, et nous autres abonnés au 43 n’en trouvons point… Même cette chère Stéphanie, faisant feu de tout bois n’a pas réussi à raviver ma flamme, flemme de moi même!!
Quand ta régulière (ton unique) te tourne le dos, et que tu n’es pas volage, tu deviens philosophe. Et comme tes nuits sont inoccupées, tu peux laisser libre cours à ton imagination, ou à tes soucis. Chercher (trouver?) des réponses aux questions que tu te pose.
Pourquoi?
Je crois qu’à un moment donné, mon cœur a cessé de s’exprimer à travers ma plume. S’il y a deux ans, je travaillais exclusivement dans mon atelier , un an plus tard les clés d’une usine m’ont été confiées et croyez moi, j’ai beaucoup perdu au change. Peu à peu je crois, j’ai perdu cette joie de créer (oui, je suis un artiste), et les choses ne se sont pas arrangées avec le temps.
Puisque c’est une femme qui me tournait le dos, je m’en suis ouvert à une autre pour comprendre ce qui se passait, encore qu’une femme soit en mesure d’en décoder une autre. Le bruit court que même le Créateur n’est pas en mesure de les comprendre. Une délicieuse demoiselle m’a répondu pas plus tard que ce matin:
Vous vous mettez de la pression, vous en perdez le plaisir…d’écrire. Je parle de certains articles que je lis et je me dis mais quelle souffrance? A t’il/elle eu du plaisir à écrire?
Sacrée casseuse de choses par nature incassables. Elle n’avait pas tort pourtant. Trop de pression tue la pression. Comprenez donc que je me permette certaines libertés dans ce qui n’est absolument pas un billet. Avant donc de retomber dans les travers du trop cérébral et grandiloquent de surcroît, je vais m’arrêter en me souhaitant un heureux deuxième anniversaire, avec un jour de retard.
En espérant avoir droit à un birthday S*x, si cette chère femme d’autrui retrouve le chemin de ma chambre, ce blog ne s’en portera que mieux.
NB: Conclusion écrite sous perfusion de #ACDC, Yann est le seul responsable de ces lignes.
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